Problématique du maraîchage dans la commune de Soudougui

La commune rurale de Soudougui compte quarante (40) villages administratifs et plusieurs hameaux de culture.
L’agriculture et l’élevage constituent les principales activités de la commune parmi tant d’autres (commerce, artisanat, orpaillage, pêche, exploitation faunique et forestière).
Les agriculteurs, après les récoltes, pratiquent les cultures maraichères dans les nombreux bas-fonds (reparti dans plus de 15 villages) que regorge la commune, où ils produisent des légumes, des oignons, et surtout de la tomate.
Il est estimé à plus de 800 hectares la superficie exploitée annuellement pour le maraichage.
La tomate, lorsqu’elle est prête ne laisse aucun choix au producteur que de chercher la vente, donnant l’occasion aux marchandes Togolaises, Béninoises ou Ghanéennes d’imposer leur prix. En fin de compte, ces producteurs ne bénéficient en rien de leurs efforts.
Au regard de ce qui précède, il serait souhaitable que la commune jouisse d’une chambre froide voire même une usine pour la conservation et la transformation des produits du maraichage, surtout la tomate.
De telle infrastructure, une fois réalisée et opérationnelle, déclenchera un boom économique dans la commune au profit des producteurs maraichers, générera des emplois, et boostera le budget communal à travers la perception des taxes.
Aussi, la disponibilisation de pesticides et de fertilisants bio serait un grand atout pour la qualité et résistance de ces produits, pour la santé des producteurs et des consommateurs.

 

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